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Mais... c’est quoi le coton bio ?

Le coton est la matière naturelle végétale la plus produite au monde.
Très apprécié dans le textile, il peut être cultivé selon deux modes d’agriculture, conventionnelle ou biologique, ce qui détermine son impact environnemental.
La culture biologique du coton est évidemment la plus écologique, mais aussi la plus éthique.

De la semence de la graine à la récolte de la fleur, le coton bio est cultivé sans pesticides, insecticides ou engrais chimiques, et sans OGM. Les producteurs utilisent des engrais et insecticides naturels, qui ne nuisent pas aux écosystèmes environnants, n’épuisent pas les sols, et ne sont pas toxiques pour les hommes qui travaillent sur la chaîne de production. Le coton biologique permet également d’économiser de l’eau par rapport au coton conventionnel.

Aujourd’hui, une infime partie de la production mondiale de coton est certifiée biologique et écologique. En effet, le coton biologique représente environ 2 millions de tonnes vendues par an, contre plus de 17 milliards de tonnes de coton conventionnel.

Le coton bio et l'eau

Aujourd’hui, la préservation de l’environnement est devenu un enjeu majeur de notre société.

Il faut 2500 litres d’eau pour fabriquer un t-shirt en coton, ou l’équivalent de 70 douches.
On ne connaît pas le pendant de ce chiffre pour le coton biologique, mais on sait que sa culture est moins gourmande en eau, pour plusieurs raisons :
• Les sols biologiques retiennent mieux l’eau et l’humidité car ils contiennent plus de matière organique. Le plant de coton nécessite donc moins d’irrigation extérieure pour subvenir à ses besoins en eau.
• Les intrants et produits toxiques utilisés dans la culture du coton conventionnel requièrent une certaine quantité d’eau pour être dilués, ce qui n’est pas le cas pour le coton bio.

En clair, les besoins en eau d’un plant de coton ne varient pas drastiquement de l’un à l’autre, par contre les méthodes qui entourent la culture biologique permettent bien d’économiser de l’eau.

Comment reconnaître le coton biologique ?

Juridiquement, il n’y a pas de définition du coton bio. Ce sont des labels de certifications internationales qui font office de contrôleurs et de gestionnaires de l’appellation bio.
Il existe plusieurs cas de figure : un label peut certifier uniquement le coton et la manière dont il a été cultivé, il peut certifier le vêtement fini et donc l’intégralité du processus de fabrication du vêtement en coton biologique ou il peut certifier une marque.

Dans les usines de tissage et de confection des vêtements, le coton bio est blanchi à l’eau oxygénée et non au chlore. Les teintures doivent être réalisées sans substances cancérigènes et sans métaux lourds.

Aujourd’hui, outre les labels OCS Blended, OCS 100 et Oeko-Tex, le label qui garantit le mieux des textiles en coton biologique et écologique tout au long de la chaîne de production est le label GOTS (Global Organic Textile Standard). Ce label accepte le terme “biologique” pour un produit textile contenant au moins 95% de fibres biologiques certifiées.

Cette étiquette est à distinguer de produits composés de fibres biologiques, qui doivent eux contenir au minimum 70% de fibres écologiques certifiées.
Des champs de coton à la vente, les vêtements certifiés GOTS doivent avoir été confectionnés dans le respect et la dignité humaine et des conventions de l’Organisation Internationale du Travail.

Chez BELLES-LETTRES, nous portons une attention particulière à ces différents labels et nous essayons, dans la mesure du possible, de travailler avec des fabricants et fournisseurs certifiés car en plus de ses qualité écologiques et éthiques, le coton biologique c’est aussi l’assurance de porter un vêtement durable, d’excellente qualité et dans lequel vous vous sentirez parfaitement à l’aise.

1/3 DES MATIÈRES TEXTILES PRODUITES

POUR 24% DE L'UTILISATION GLOBALE DES PESTICIDES

ET SEULEMENT 2,4% DES SURFACES TERRESTRES CULTIVÉES

80% DE LA MER D’ARAL ASSÉCHÉE

JUSQU’À 30 TRAITEMENTS PAR AN

1 MILLION D’INTOXIQUÉS PAR AN

PAS D’UTILISATION D’ENGRAIS CHIMIQUE

MOINS D’EAU POTABLE UTILISÉE

BIODIVERSITÉ MAINTENUE

ALTERNANCE DES CULTURES

TRAITEMENTS NATURELS ANTIPARASITES

DES SEMENCES NON OGM

BAISSE DES COÛTS DE PRODUCTION

HAUSSE DES REVENUS

SANTÉ DES TRAVAILLEURS PRÉSERVÉE